"Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien en ta personne que dans la personne de toute autre toujours en même temps comme fin et jamais simplement comme moyen"

- Emmanuel Kant -

Jalal Boubker Bennani

Auteur Vivre Esemble

Jalal B. Benanni

A QUOI SERT CE BLOG ?

Par le biais de ce blog, 

nous aimerions instaurer un dialogue franc sans langue de bois, stimulant, enrichissant, constructif et créateur afin de confronter les choix et les analyses qui parfois s’opposent, parfois se complètent, mais toujours éclairent l’effort de confrontation d’idées contradictoires utiles et donc l’épanouissement des énergies créatives.

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions entamer un dialogue débarrassé de tout cliché et de tout préjugé, un dialogue destiné à poser les vrais bases intellectuelles et spirituelles de l’ouverture à l’Autre dans toute son humanité et sa complexité, un dialogue avec une approche qui reconnaît aux autres religions qu’elles détiennent elles aussi une part du message divin.

Il faut déconstruire certains dogmes qui font obstacle à l’émergence d’une société apaisée : « (…) Cette aptitude à nous considérer comme détenteurs de la « Vérité Divine », excluant tous ceux et celles qui la refusent, est la matrice initiale de toutes les violences, symboliques ou réelles, d’hier, d’aujourd’hui et de celles encore à venir… Elle entrave ce qui est l’essence même des monothéismes, à savoir l’unicité divine libératrice, qui devrait être pour les croyants « le lieu théologique commun » *(1). Il faudrait donc avoir le courage intellectuel et spirituel de faire une approche non apologétique et pragmatique des Textes.

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions faire renaître un vivre ensemble permanent et intime entre les populations musulmanes, juives et chrétiennes qui se comprennent, coopèrent ensemble, se respectent, se côtoient, s’entraident avec plus de convergences que de divergences, plus de lucidité que de cécité, plus de civisme que d’affrontement, plus d’hospitalité que d’hostilité, plus d’amitié que d’inimitié, plus de solidarité que de méfiance, de rejet, de mépris, de déni… Si nous nous battons pour que cette sagesse de l’islam, plein de sagesse, de compassion et d’amour ne soit ni oubliée ni méprisée ni caricaturée, nous devrions le faire de même et avec la même passion pour toutes les autres religions.

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions dire Halte à la superficialité des dialogues tels qu’ils ont été entamés dans notre société où les vraies questions articulées autour des cultures et des religions sont carrément absentes des très rares « débats » anciens ou actuels, incantatoires, répétitifs et stériles et qui, bien souvent, ne font que reproduire et confirmer l’amnésie civile et la pensée unique. « … C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal » dit la philosophe Hannah Arendt, phrase que cite l’écrivain Mohamed Sifaoui dans son livre « Une seule voix, l’insoumission », véritable réquisitoire contre le conservatisme et l’islamisme. Selon le philosophe Abdennour Bidar*, les marocains ont tellement intériorisé une culture de la soumission à la tradition, aux « maîtres de religion », à tous ceux qui nous gouvernent et qui nous enseignent, qu’ils ne comprennent même pas qu’on leur parle de liberté spirituelle. Cette confusion entre spiritualité et servitude est incrustée dans les esprits dès le plus jeune âge, et où l’éducation spirituelle est d’une telle pauvreté que tout ce qui concerne de près ou de loin la religion reste ainsi quelque chose de trop sacré !

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions promouvoir une philosophie de l’action et mobiliser toutes les franges de la société civile marocaine afin de les sensibiliser à la question des minorités. C’est un travail gigantesque qui devra être effectué au niveau de l’opinion publique, élus et parlementaires, débattu dans les journaux et les émissions à large audience des radios et télévisions, dans les mosquées, les associations et les maisons de jeunes, afin de libérer le Maroc de la mainmise et de l’hégémonie des islamistes de quelque horizon qu’ils soient. Pour vulgariser ces connaissances et ces idées au grand public, le Pr Nouzha Guessous*(2) (Economiste 19/11/2015) propose même « (…) d’ouvrir les écoles et les centres culturels aux ONG et aux citoyens qui pourraient animer des groupes de clarification, de sensibilisation et de discussion avec les élèves dès le primaire autour des valeurs et des comportements de citoyenneté, de liberté et de responsabilité… ».

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions élargir la sphère à tous ceux qui aspirent à l’éclosion d’une citoyenneté plurielle et à l’unité dans la diversité où toutes les exclusions manichéennes seront bannies et où la différence ne sera point un handicap, mais une valeur productive.

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions stopper les lectures simplistes et réductrices qui foisonnent sur les sites internet, les réseaux sociaux et les chaines satellitaires où chacun s’autoproclame savant ou érudit, où chacun se permet tous les délires en s’inscrivant dans la droite ligne de la radicalisation de la pensée et de l’aliénation des esprits.

 
Par  le biais  de ce  blog, 

nous aimerions participer à l’émergence d’un nouveau système éducatif marocain qui connait des lacunes et des défaillances cognitives fondamentales qui sont à notre avis quasi irréversibles.

L’école marocaine, son émanation ratée, est le produit d’un processus historique aux « mesurettes » en trompe-l’œil et des réformettes à la sauvette édictées depuis bonne lurette par notre classe politique, toutes composantes confondues. L’école publique marocaine est aujourd’hui lamentablement démembrée et ce ne sont pas les soubresauts de quelques « érudits » qui pourront empêcher la descente aux Enfers presque définitif du corps enseignant dans son intégralité.

On peut produire la meilleure réforme du monde, mais en face des forces politiques inertes et opportunistes et en face d’un corps enseignant conservateur très puissant tenant ses forces d’une société conservatrice errante sans repères et sans objectifs, l’école publique marocaine restera, hélas, figée dans des croyances, des mythes, des caprices et des structures mentales d’un autre âge. En guise de ce qui précède, je cite cette pensée d’un grand physicien Albert Einstein : « Nous passons au moins 15 ans à l’école, et pas une fois on nous apprend la confiance en soi, la passion et l’amour, qui sont les fondements de la vie ».

Pour un changement de cap radical, les fquihs, le corps enseignant, les parents ainsi que notre classe politique, devront nécessairement évoluer au préalable. Ils devront se réformer eux-mêmes afin de pouvoir ramener nos écoliers sur le chemin d’un monde meilleur. Ils devront purifier leur monde intérieur et le purger de toute velléité conservatrice, archaïque et improductible et orner leur monde extérieur de valeurs basées principalement sur la confiance et l’estime de soi, le sens de responsabilité, la connaissance de l’autre, la positivation des différences, la créativité de la rencontre, l’action commune, la probité, la liberté. Albert Einstein disait déjà il y a presque un siècle « Le monde que nous avons créé est un produit de notre pensée. Nous ne pouvons pas le changer sans changer notre façon de penser ».

Pour un changement de cap radical, nous devrions nous engager à revoir de fond en comble les manuels scolaires programmés par le ministère de l’éducation nationale suivant les instructions données par le Roi Mohammed VI en plusieurs occasions

Le feu Mohamed El Ayadi*(3), écrivain, historien et sociologue, n’a pas eu de mots pour décrire l’omniprésence du discours religieux à l’école « C’est à travers le cursus scolaire, dit-il, que s’infiltre un discours sur l’autre, notamment sur le juif, avec une logique binaire. Apologétique pour l’islam, montré comme positif, à l’opposé de l’autre (juif, occident, chrétien, mécréant…), montré comme négatif. C’est dans cette logique simpliste que baigne l’enfant dès les premières années de sa scolarité. Je pense que ce genre d’apprentissage a introduit un changement essentiel dans les mentalités. ».

Les manuels d’éducation civique, d’histoire, d’éducation artistique et d’initiation à la technologie et l’éducation islamique (Tarbiyya islamiwyya) sont truffés d’expressions qui non seulement attisent l’intolérance, incitent au racisme et à la haine sous couvert de la religion, mais risque d’instaurer la fitna et de déstabiliser par la suite l’unité de la société marocaine. Simon Lévy, directeur du Musée du judaïsme marocain à Casablanca et l’une des principales figures historiques du PPS (ancien parti communiste marocain) déplore que les écoles « n’enseignent pas que notre peuple a une composante juive et une part de culture juive. (…) du temps de Hassan II, les manuels scolaires marocains ont été expurgés du mot juif (…) Ce n’est pas la pauvreté ou la frustration qui a créé l’islamisme, c’est l’islamisme comme mouvement politique qui utilise la frustration. »

Déjà en 1996, un article paru dans l’hebdomadaire français L’Événement s’est penché sur les appels à la haine et à la violence que contenaient les manuels scolaires marocains. L’article interpelle même le premier ministre de l’époque Edouard Balladur qui alerte alors le gouvernement marocain sur le sujet.

Selon Ahmed Assid, écrivain, chercheur et militant politique marocain, « (…), il faut absolument revoir notre enseignement et introduire le judaïsme marocain dans les débats nationaux, dans les médias, les colloques. Les marocains ne savent rien de leur passé juif (et je me permets d’ajouter aussi notre passé berbère et chrétien). Ils ne savent rien des 2500 ans de présence juive au Maroc. Il faut absolument une réforme radicale de l’enseignement. » (Zamane, janvier 2014).

C’est vrai, nous ne connaissons pas notre histoire. On nous a inculqué des faits caduques, tronqués, voire erronés. L’histoire de notre pays demeure hélas très mal connue, maladroitement mal enseigné creusant le fossé entre la version officielle et les réalités de notre passé.

Nous ne connaissons l’histoire du Maroc que depuis l’avènement de l’islam. Mais qu’en est-il du Maroc avant ? Qu’en est-il de cette période que la littérature officielle qualifie sommairement, et péjorativement, de « Jahiliya » ? Qu’en est-il de ce Maroc antique ? *(4). Qu’en est-il de l’influence phénicienne, égyptienne, carthaginoise, romaine, vandale, byzantine et persane…

 Savoir qui nous sommes, et quels chemins l’histoire a empruntés pour enfanter la nation marocaine, est essentiel pour nous repérer dans le présent et nous orienter vers l’avenir. Tout ce que nous entreprenons n’a de sens ni de portée que s’il prend en considération notre vraie histoire, ses potentialités et ses zones d’ombre…

C’est tout à fait naturel que l’enfant marocain sort entièrement déboussolé et désorienté de l’école prisonnier d’un concept irréel et chimérique, plein de mépris, de rejet, de haine où il n’y a sur terre que la Cité musulmane avec un seul style de vie et un type unique de civilisation…

Pour un changement de cap radical, il faut un nouveau style d’éducation qui fusionnera le savoir religieux, les connaissances philosophiques et scientifiques, la moralité et la spiritualité afin de produire des gens véritablement éclairés avec des cœurs illuminés par les sciences religieuses, et des esprits illuminés par la philosophie, les sciences humaines, sociales et scientifiques, « autant de disciplines éveillant l’intelligence et favorisant l’ouverture d’esprit des apprenants sur d’autres savoirs, croyances, cultures et civilisations » selon Abdou Filali-Ansary, écrivain, théologien et philosophe marocain.

Déjà en XIIe siècle, le géant du savoir, le philosophe Ibn Rochd*(5) de Cordoue, (plus connu en occident sous son nom latinisé d’Averroès), a professé durant toute sa vie un islam où la raison a un rôle à jouer dans la reconnaissance de l’existence de Dieu et la compréhension du Coran. Il a entrepris majestueusement une synthèse entre la révélation et la vérité scientifique. Pour lui, le Coran et la philosophie sont nécessairement cohérent et disent la même chose, même si ce n’est pas de la même manière. « Ici, pas question de foi : il n’y a que la raison, coranique dans la Loi, scientifique dans la philosophie… ». Pour Ibn Rochd, l’investigation rationnelle qui recourt au raisonnement démonstratif conduit nécessairement à la reconnaissance de la vérité qui ne contredirait à rien ce qui est énoncé dans la Loi révélée, « car le vrai n’est pas contraire au vrai, mais s’accorde avec lui et lui porte témoignage… ».

 
Par le biais de ce blog, 

nous aimerions que nous agissions ensemble comme un antidote aux fanatiques de tout bord et fournir des arguments probants à ceux qui voudraient résister aux dérives identitaires afin que chaque citoyen ne soit victime d’une quelconque discrimination liée à la couleur, à la religion, à l’ethnie…, à fin que chaque citoyen se reconnaisse dans la société où il vit, dans son système social et ses institutions.

Bien sûr ce n’est pas si simple. Mais quand on prend conscience du fait que ce qui est en jeu, c’est la survie même de la nation, sa prospérité, sa paix civile et sa place dans le monde, on s’en donne les moyens coûte que coûte pour combattre l’obscurantisme, le fanatisme, le désespoir, la détresse, l’incivisme…

Nous savons que par le passé, le vitalisme de plusieurs marocains n’a duré que le temps des roses. Il faiblit, il s’épuise et s’éteint dans l’oubli et l’indifférence. Mais nous estimons aussi qu’aujourd’hui, les ingrédients sont réunis pour rendre cette belle aventure réalisable. Nous pouvons le faire ensemble en tant que citoyen responsable qui aspire à un idéal de vivre ensemble.

Cette coexistence entre les religions et les cultures a été constamment déconstruite et reconstruite à travers des siècles où les différentes communautés ont longtemps vécu côte à côte, ensemble ou séparément et ont connu des moments de forte tension, tumultueux et tragiques, de persécution, de statut dégradant et humiliant, mais aussi des phases de coexistence pacifique, de convivialité et de liens cordiaux entre chrétiens, juifs et musulmans.

Cette coexistence si rare entre les religieux et les cultures  est en train de renaître de nouveau afin d’instaurer cette fois-ci un vrai âge d’or rayonnant, généreux, inventive  sous le règne du Roi Mohammed VI qui essaye de remettre le citoyen marocain au cœur de son temps en faisant dévier les lignes de mémoires (qui fluctuaient souvent en parallèle) pour se croiser et même se confondre afin de dépasser le prisme qui isole chacune des trois entités et tracer cette fois-ci les vraies voies de la réconciliation (et ceci sans forcément occulter la part de l’inconciliable).

Dès son intronisation, le Roi Mohammed VI a effectué sa 1ère visite à l’étranger au pape Jean Paul II en avril 2000 pour prôner déjà le dialogue inter-religieux et d’œuvrer pour l’apaisement des conflits et la solidarité entre les peuples et les cultures.

Une nouvelle constitution, votée en 2011, a décortiqué la « marocanité » en plusieurs composantes. Dès son préambule, la nouvelle constitution a traduit le souci constant du souverain et son entier engagement pour instaurer une société juste, pluriconfessionnelle et multiculturelle : équité, égalité, considération, respect, fraternité, justice et miséricorde entre toutes les ethnies de la société. La constitution de 2011 a instauré des ponts entre les différentes composantes de la société pour leur indiquer la voie de la raison, la voie de la sagesse, la voie de l’avenir, la voie de vivre ensemble dans un destin commun. La constitution de 2011 a mentionné plusieurs ethnies comme des éléments à part entière de la culture marocaine comme un corps composé d’organes et de membres qui sont liés les uns aux autres : « son unité… s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen ». La marocanité est un tout, et devrait l’être. Ce sont ces composantes qui deviennent des sous-identités qui se cramponnent les unes des autres pour former une seule entité. Comme l’a bien souligné Hassan AOURID, politologue et enseignant-chercheur, : « Un cappuccino est certes composé de lait, de café ou de cannelle, mais il n’est plus que lait, café ou cannelle et combien même vous voudrez les dissocier, vous ne pouvez pas. Il devient une entité propre » ou cette maxime de René BARJAVEL*(6) : « Ils étaient onze, deux Noirs, deux Jaunes, quatre Blancs, et trois allant du café au lait à l’huile d’olive. Mais leurs onze sangs mêlés dans une coupe n’eussent fait qu’un seul sang rouge. »

Un autre exemple très significatif de cette volonté du Roi de protéger les minorités religieuses en terre d’Islam est l’organisation du colloque de Marrakech qui s’est tenu du 25 au 28 janvier 2016, à Marrakech. Près de 300 personnalités d’environ 120 pays y ont participé parmi lesquelles le secrétaire général des Nations-Unies, les dirigeants des pays à majorité musulmane du monde entier, des savants et des hauts-dignitaires religieux. Ce colloque s’est assigné pour objectif de promouvoir la justice et la paix et d’éradiquer les idées sectaires et radicales qui ont infiltré le monde musulman. 

Un extrait du message de S.M. le Roi Mohammed VI aux participants du colloque de Marrakech sur les minorités religieuses en terre d’Islam :

« Le Maroc a été un pays précurseur en matière de dialogue religieux. En effet, au lendemain de l’Indépendance obtenue en 1956, ail se tenait, chaque été au monastère de Toumliline – situé sur une montagne de la région de Fès et occupé anciennement par des moines bénédictins – un rassemblement d’intellectuels et de penseurs, notamment musulmans et chrétiens, auquel prenaient part des personnalités d’envergure comme le célèbre penseur chrétien Louis Massignon. »

Un autre exemple et non des moindres est la visite en 2019 du Pape François au Maroc afin de renforcer le « dialogue » inter-religieux et d’œuvrer pour un monde meilleur plus sage, plus juste et plus miséricordieux. Les discours du Pape François et du Roi Mohammed VI convergeaient vers le même objectif : contrecarrer le fanatisme, les discours haineux que ce soit raciale ou religieux et l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques.

Le Maroc est un carrefour antique. Depuis des millénaires, tout conflue vers ce pays, bouleversant et enrichissant son histoire. Le Maroc est le pays de tous les métissages que ce soit humain, culturel ou civilisationnel. Plusieurs civilisations s’y sont succédées et s’y sont superposées pour enfanter un riche patrimoine historique marqué par le sceau des liens d’entente et de coexistence entre les communautés religieuses. Le citoyen marocain qui, au fil des siècles, n’est ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Il est devenu le symbole de ce brassage qui s’est forgé au fil du temps, un mélange unique d’influences diverses et d’une trajectoire culturelle particulière. Une identité multiple et complexe qui intègre les dissemblances pour en forger une nation.

Selon Abdellah Tourabi, journaliste et chroniqueur, le Maroc, dans sa singularité, n’est ni d’Orient ni d’Occident, ni totalement arabe ni intégralement berbère « et ni partiellement juif ». Il est ce qu’en ont fait les vicissitudes de l’histoire et les aléas de la géographie.

J’ai constamment rêvé voir le Maroc capital mondial du dialogue, capital mondial de l’entente, capital mondial d’un savoir vivre de vivre ensemble où toutes les composantes de la société deviendront une seule entité, indivisible et indissociable comme le cappuccino du politologue Hassan AOURID.

Jalal Boubker Bennani

INFORMATION SUR LA SOURCE

  1. Asma Lamrabat, médecin biologiste, écrivaine et essayiste engagée sur les questions de l’islam, elle a été directrice du Centre d’étude et de recherches féminines en islam (Cerfi) au sein de l’institution Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc, (Tel Quel No 855 du 26/04/2019).
  2. Nouzha GUESSOUS, Professeur de biologie médicale, chercheure et consultante en droits humains et bioéthique, elle a fait partie de la Commission Royale chargée de la réforme de la Moudawana.
  3. Mohamed El Ayadi, “L’Islam au quotidien », Ed. Prologues-Maroc 2008.
  4. Zamane, No 88/Mars 2018. Voyage au cœur du Maroc Antique.
  5. Ibn Rochd ou Averroès, philosophe, théologien, juriste, astronome, médecin et musulman auteur de plus de 80 ouvrages, né le 14 avril 1126 à Cordoue en Andalousie et mort le 10 décembre 1198 à Marrakech.
  6. René BARJAVEL, écrivain (la nuit des temps 1968).

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S. Bayyou
S. Bayyou
3 années il y a

Je viens de recevoir votre blog d’un ami. Je dis bravo pour cette initiative vraiment très intéressante.
Vous avez bien fait d’énumérer tous les maux de la société marocaine qui empêchent un épanouissement réel des citoyens marocains, toute confession confondue pour une vraie coabitation.

Je retiens principalement l’islamisme rampant dans notre société qui sécrète continuellement des attitudes vraiment malsaines, des pratiques d’un autre âge bien révolu, des nouvelles interdictions : l’idéologie du hallal, par exemple, contre le harem fait hélas figure de séparation étanche musulman et les autres religions.

À mon avis, toute réflexion sur des questions sociales, politiques et de développement doit être abordée loin de toute approche à la religion.

S. Bayou

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